Cette nouvelle rubrique tous les documents qui permettront une meilleure connaissance de l'existence de Lucie Delarue-Mardrus. C'est une sorte de pêle-mêle pour le moment, un fourre-tout susceptible d'aider les chercheurs, les curieux et les inconditionnels...

 

 

 

 Témoignage de M. Jacques Aubert

 

Nous tenons à remercier M. Jacques Aubert de nous faire partager ce document inédit et surtout cette page douloureux de son histoire familiale...

 

« Le 29 Septembre 1942 à 14h20 un incendie a éclaté dans la teinturerie que tenaient, à Château Gontier, mes grands-parents, Henri et Yvonne AUBERT.

Dans cet incendie que les pompiers eurent beaucoup de mal à maîtriser (à l’époque on nettoyait les vêtements à la benzine), périt une enfant, Annick AUBERT, âgée de 4 ans (ma tante que je n’ai jamais connue...).

Cet incendie bouleversa toute la ville car notre famille était très connue à Château Gontier et le drame était horrible. Parmi les messages de sympathie que reçurent mes grands-parents et les 5 frères d’Annick (dont mon Papa, Jean AUBERT), figurait ce poème de Lucie Delarue-Mardrus.

Ce poème, écrit le jour même de l’incendie, est toujours resté, précieusement conservé, dans notre famille.

 

J’ai pris la décision de faire connaître ce poème en souvenir de mon Papa décédé il y a quinze jours qui, dans ses derniers instants, appelait encore sa petite sœur qu’il fut le premier à retrouver, carbonisée, dans les décombres ».

 

 

Vous trouverez en pièces jointes, un scan du poème et un scan des articles de journaux relatant l’incendie.

Témoignage de M. Raimbault
Nous remercions M. Raimbault d'avoir bien voulu consigner par écrit les souvenirs qu'il a gardés des dernières années de Lucie Delarue-Mardrus.
témoignage de Raimbault.jpg
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Mme Ch. Cardin nous a transmis cet ensemble de documents émanant de son grand-père, lequel admirait Lucie Delarue-Mardrus "et bon nombre de ses œuvres figuraient dans sa bibliothèque. Tous les livres étaient reliés par un relieur d'Orléans et Charles glissait entre les feuilles des coupures de presse ou ses propres annotations.

Dès qu'il le pouvait, dans les tranchées, il lisait et, de ce fait, réclamait toujours plus de livres à ses parents à joindre dans les colis alimentaires.
J'ai hérité de cette passion et d'une partie de la bibliothèque familiale".

Hôpital de Honfleur, octobre 1914. (Le point rouge correspond à au grand-père de Mme Ch. Cardin, Ch. Lecoy)
Hôpital de Honfleur, octobre 1914. (Le point rouge correspond à au grand-père de Mme Ch. Cardin, Ch. Lecoy)
Mention manuscrite dans l'exemplaire de Mes Mémoires de Ch. Lecoy
Mention manuscrite dans l'exemplaire de Mes Mémoires de Ch. Lecoy