Nelly Sanchez
Nelly Sanchez

La réception des œuvres Lucie Delarue-Mardrus par le Mercure de France

 

Nelly Sanchez,

 

Professeure certifiée enseignant le français dans l’Aude, Nelly Sanchez est Docteure ès Lettres, auteure d'une thèse sur L'Image de l'Homme dans les romans de Rachilde et de Colette. Elle s’intéresse à l’intertextualité : « Victoire la Rouge : source méconnue du Journal d'une femme de chambre », in Les Cahiers Octave Mirbeau, n°13 ; « Les Hors Nature : Rachilde, émule de Remy de Gourmont » in Cahiers de Remy de Gourmont. Actuellement, elle achève de commenter la correspondance de Camille Delaville à Georges de Peyrebrune.

 

 

 

 

Il est communément admis que la carrière littéraire de Lucie Delarue-Mardrus a débuté à La Revue Blanche. Or, au moment où était publié son premier recueil de poésies Occident (1901), la jeune femme donnait à paraître quelques-uns de ses textes au Mercure de France. Rassemblés sous le titre Visions, le lecteur pouvait apprécier « Beau Louvre », « Banlieues », « Fontaine », « Monotonie », « Curieusement », « A une petite statue chaldéo-assyrienne que j’ai »[1].

Comment les collaborateurs de cette revue, concurrente directe de La Revue Blanche, ont-ils accueilli les œuvres de « La Muse de Mardrus » ? Curieusement, tous ceux qui s’intéressèrent à sa carrière, prirent toujours soin de distinguer la poétesse de la romancière. A partir de ce clivage, nous verrons comment les collaborateurs du Mercure de France - Pierre Quillard, Paul Léautaud, Rachilde et Henriette Charasson- ont jugé l’œuvre de Lucie Delarue-Mardrus et si des traits communs apparaissent. L’objectif de notre communication est, en effet, de montrer comment les publications de cette femme de lettres furent accueillies par la critique de son temps.

 

Lucie, la poétesse…

Une première remarque s’impose : c’est aux hommes que revint d’analyser la poésie de Lucie Delarue-Mardrus, comme si la supériorité –toute relative- du vers requerrait la science masculine –toute relativement également… Pierre Quillard (1864-1912) est le préposé à la rubrique critique « Les Poèmes » du Mercure de France. Avant d’être critique, il est poète ; son premier recueil La Gloire du Verbe (1890) est salué par un des maîtres du symbolisme, Remy de Gourmont, qui voit là « l'un des rares poèmes de ce temps où l'idée et le mot marchent d'accord en harmonieux rythme »[2]. Ce goût pour l’harmonie se retrouve dans les deux comptes-rendus qu’il fera des œuvres de Lucie Delarue-Mardrus. En septembre 1902, il rend compte de Ferveur et brièvement d’Occident : l’association de ces deux recueils est l’occasion pour lui de noter l’évolution du talent de la jeune femme vers une plus grande sobriété syntaxique et lexicale : « En son premier volume, Occident, Mme L. Delarue-Mardrus n’était pas parfaitement maîtresse de sa langue ; elle se laissait emporter à une éloquence un peu rhétoricienne et ne tenait pas toujours compte de la valeur propre des mots ; elle a sévèrement restreint toute propension à déclamer »[3]. Son compte-rendu se terminera sur ce compliment : « et si parfois quelque abus de mots abstraits alourdit une strophe ou gâte un vers, il faut pour noter les tares si peu nombreuses toute l’attention d’une critique aux yeux aigus, qui ne veut pas se laisser éblouir sans quelque défense par l’heureuse féerie d’admirer »[4]. Et Pierre Quillard admire, notamment, la fougue avec laquelle elle « célèbre si passionnément les arbres et la terre maternelle » ; il ne manque pas de souligner la place importante qu’occupe son enfance normande, « dans un pays plantureux et farouche aux arbres déchaînés, parmi la suée des sèves, l’odeur violente des fruits d’automne, les rafales de décembre qui emportent avec elles tout espoir de renaissance dans un tourbillon furieux »[5]. Lorsque paraît en février 1908, son second compte-rendu, consacrée cette fois-ci à Figure de proue, son enthousiasme n’a pas faibli. Pour mieux traduire le souffle épique de cette œuvre, il compare l’auteure à « une fille des Wikings (qui) s’offrira aux vagues des quatre horizons entraînant derrière soi la carène asservie, sans lui laisser de repos aux havres intermédiaires »[6]. Le critique n’oublie pas d’évoquer une nouvelle fois son attachement indéfectible à la Normandie « J’atteste, ô mon pays, d’un sanglot qui me blesse:/ Que je n’aime, n’aimai et n’aimerai que toi »[7]. Marque de sympathie et de complicité, il clôt sa critique par un clin d’œil à la poétesse, lui rappelant, les origines égyptiennes de son mari. « Elle se leurre elle-même (de se croire définitivement liée à la Normandie) et toujours désormais la Figure de Proue s’oriente fatalement vers Tanit barbaresque, plus chaude que le pâle soleil du Nord »[8]. Le successeur de Pierre Quillard, Georges Duhamel qui reprit la rubrique en 1913, ne prit pas la peine de rendre compte des derniers recueils de poésie de Lucie Delarue-Mardrus.

L’enthousiasme qui animait Pierre Quillard ne se retrouve pas chez Paul Léautaud (1872-1956), autre collaborateur du Mercure de France qui s’intéressa à la jeune femme de lettres. C’est un écrivain, auteur du sulfureux Petit Ami (1903) qui, sous le pseudonyme de Maurice Boissard tiendra la chronique « Le théâtre de Maurice Boissard ». D’une plume acerbe, il dénoncera les ridicules de ses contemporains, les travers de cette vaste comédie qu’est la société. En 1900, il décide de faire, avec son ami Van Bever, une anthologie des Poètes d’Aujourd’hui. Morceaux choisis qui paraît en trois volumes. Lucie Delarue-Mardrus est présente dans le premier tome, c’est la seule femme de toute la liste. Elle a pour prestigieux voisins : Guillaume Apollinaire, Jean Cocteau, Tristan Derème… C’est à Paul Léautaud qu’échoit de faire sa notice, ce qui est loin de l’enchanter comme il l’écrit dans son Journal Littéraire à la date du 17 décembre 1908 :

« Il paraît que (Fernand) Gregh est fort mécontent de sa notice dans la nouvelle édition […]. Je n’ai dit sur son compte que des vérités. Pas assez développées, peut-être. Cette notice ne venait pas. Elle m’embêtait à écrire. […] Le même cas s’est produit pour Mme Delarue-Mardrus. […] Tout cela m’a tellement embêté à faire. Je n’avais qu’une idée : avoir fini »[9].

Il est vrai que la notice qu’il donne est des plus sommaires. A la cinquantaine de lignes qu’il consacre à résumer sa carrière, il fait suivre une bibliographie où sont mentionnées ses œuvres poétiques, romanesques et théâtrales, une bibliographie critique, une iconographie et un choix de quatre poèmes censés illustrer l’évolution de sa carrière. On y trouve donc « Réveil » tiré de Ferveur, « Avenir » d’Horizons, « La Figure de proue » du recueil même nom et « Le Chant de la Passion » dont la source n’est pas donnée. Revenons à cette notice : pour Léautaud, comme pour ses contemporains, Lucie Delarue-Mardrus « a gardé un grand culte à son pays natal […]. On a d’elle […], un très beau vers : Ah ! je ne guérirai jamais de mon pays, - qui embellit à lui seul toute son œuvre »[10]. Voilà pour les compliments. Il l’épingle, en revanche, pour son style :

« On s’est plu à reconnaître à Mme Delarue-Mardrus, dès ses débuts, une très vive originalité comme poète. Elle a de la fougue, en effet, une impression curieuse, et un style bien à elle. Elle a même donné, quelquefois, cette impression qu’elle n’a pas de sa langue une connaissance très exacte, créant pour son besoin tel ou tel mot rarement heureux, donnant à des adjectifs le sens des substantifs, n’hésitant devant aucune image, aucune comparaison, si discordantes fussent-elles, avec des préciosités visant à étonner et des répétitions puériles »[11].

Avec l’humour grinçant qui le caractérise, il relativise ses propos en soulignant que « Mme Delarue-Mardrus a été de beaucoup dépassée, ces dernières années, par une autre femme de lettres qui s’est fait, elle, pour de bon, un nom et une réputation hors de pair dans le domaine du jargon et de la préciosité »[12]. C’est Anna de Noailles qu’il vise implicitement, celle qu’il a surnommée « Madame Réclamier » et dont il ne supporte ni l’œuvre ni la personnalité.

Pour l’anecdote, la principale intéressée ne répondit pas à cette présentation où la misogynie légendaire de Paul Léautaud se faisait sentir. En revanche, Henry Bataille réagit à cette attaque en règle contre « la Muse de Mardrus ». Dans un article paru dans Le Figaro de septembre 1909, au sujet d’un livre de Mme Burnat-Provins, il s’en prend violemment aux auteurs des Poètes d’Aujourd’hui et cite « comme un comble d’impudence littéraire quelques passages […] de la notice […] sur Mme Delarue-Mardrus »[13]. Celle-ci l’a-t-elle remercié ?

 

Lucie, la romancière…

Si la poésie est dévolue aux hommes, c’est aux femmes que revient donc de critiquer les romans, ces « livres qui n’en valent pas la peine »[14] selon Remy de Gourmont. Celle qui initia la critique littéraire au Mercure de France fut Rachilde ; elle anima pendant presque trente ans, de 1896 à 1924, la rubrique « Les Romans ». Celle-ci est une romancière (1860-1953) qui se fait régulièrement remarquer pour ses titres sulfureux illustrant des perversions sexuelles : les plus connus sont Monsieur Vénus (1884), La Marquise de Sade (1887), L’Animale (1893)…etc. Elle se distingue également par la liberté de ton de ses comptes-rendus littéraires. Rachilde est sans doute la critique qui suivit le plus longuement Lucie Delarue-Mardrus dans sa carrière de romancière. Si elle ne rendit pas compte de la totalité de ses romans, notamment pendant la Première Guerre mondiale car, par solidarité avec les soldats, elle interrompit sa rubrique, elle ne manqua jamais de saluer le talent de sa consœur. Et ce, dès la parution de son premier titre Marie fille-mère (1908). Rachilde, en effet, ne tarit pas d’éloges : « Ce roman me paraît très fort, très masculin, très habile dans la gaucherie dite, à tort, féminine […]. Je ne vois guère, dans la brillante phalange des jeunes écrivains déclarés nouveaux ou bien modernes, de littérateur capable d’une telle virtuosité »[15]. Etre assimilée à un homme de lettres est, chez Rachilde, une distinction suprême et la reconnaissance d’un réel talent : « Déjà, Mme Delarue-Mardrus a à peine vingt ans, sa conscience d’écrivain est enfermée dans l’ordre logique de la fiction […] : elle est homme de lettres, oui »[16]. Mais cette qualification peut être à double tranchant comme le révèle cette anecdote que Rachilde a rapportée dans son compte-rendu du Roman de six petites filles.

« Il y a quelque temps, […] j’eus la pensée, très naïve du reste, de dire que le talent […] de l’auteur de Marie fille-mère ressemblait, par l’art des transitions surtout et une extraordinaire maîtrise […] au très beau talent de Charles-Henry Hirsch. Mais avant de déclarer cela tout haut, j’avais consulté l’un des principaux intéressés, ne cherchant nullement à faire […] une rosserie […]. Mais voici que, dans une revue : Les Marges […] on imprime cette phrase traîtresse : « Mais dans Marie fille-mère ce n’est pas seulement au titre que l’art fait défaut. Evidemment tous les sujets sont bons et M. Charles-Henry Hirsch, que Mme Lucie Delarue-Mardrus s’est efforcée en vain d’imiter, aurait su […] écrire un livre charmant »[17].

Rachilde termine sa critique s’insurgeant contre « ce coup de griffe bien digne d’une femme ! Le Roman des six petites filles aurait pu être vraiment signé par l’auteur du Tigre et Coquelicot ; c’est aussi bien fait, aussi habile et d’une aussi bonne tenue littéraire »[18]. Tigre et Coquelicot est le roman qui a fait connaître Charles-Henry Hirsch, une figure littéraire aujourd’hui tombée dans l’oubli (la date de sa naissance et de sa mort n’ont pu être trouvées). Il collabora parallèlement au Mercure de France et à La Revue Blanche, La Revue indépendante… Il est étonnant de voir le rapprochement qui a été fait entre ce littérateur et Lucie Delarue-Mardrus par deux critiques aux opinions si opposées : y a-t-il vraiment des similitudes au niveau du style, de la thématique ? Quoiqu’il en soit, l’intérêt de Rachilde pour les romans de Lucie Delarue-Mardrus ne faiblira jamais : elle entend « louer l’originalité de cette histoire »[19], L’Acharnée (1910) ; en 1920, rendant compte de Toutoune et son amour (1919) et L’Ame aux trois visages (1919), elle dit de la romancière qu’elle est « l’enfant gâté de tous les génies »[20]

Notre romancière n’aurait sans doute pas sombré dans l’oubli qu’elle connut si Rachilde avait continué, sa vie durant, à être un de ses chantres… Ce n’est pas la poétesse et romancière d’inspiration chrétienne, Henriette Charasson (1874-1972), laquelle assurait parfois la rubrique de Rachilde, qui pouvait reprendre le flambeau. Lorsqu’elle eut à rendre compte du Cancre (1914), elle n’eut pas de mots assez durs pour expliquer le manque de talent de Lucie Delarue-Mardrus : elle est

« un des écrivains les plus inégaux que je connaisse […]. (A ses débuts) Elle manquait déjà et de goût et de naturel […]. Il semble qu’il lui soit impossible d’être spontanée, d’être simple […]. Malheureusement, au quinzième volume, Mme Mardrus reste la même, et ses défauts s’accentueraient plutôt […]. Faut-il supposer cette jeune femme tout à fait dépourvue du sens critique qui, seul, peut agir comme un frein intérieur chez l’écrivain ? ou devons-nous croire qu’elle ne se soucie point de créer une œuvre vraiment belle, et n’aspire qu’aux suffrages momentanés d’un public médiocre dans l’ensemble ? »[21]

On peut se consoler en rappelant que cette même critique –Henriette Charasson- a dit bien pire de Colette… Toutefois, elle trouve du talent à notre romancière lorsque celle-ci « est inspirée par le souvenir de son pays […], elle a de l’amour et elle sait le traduire, et cet amour est si vrai qu’elle renonce alors, dans ses descriptions, à ses phases emphatiques ou feuilletonesques qui rendent si comiques et tendues certaines de ses pages »[22].

 

Qu’en penser ?... en guise de conclusion

On le voit, les avis sont partagés au sein de la rédaction du Mercure de France. Aucune volonté partisane ne semble avoir motivé les appréciations de ces quatre critiques. Malgré leurs jugements fort variés, des traits communs apparaissent : à commencer par le fait que Lucie Delarue-Mardrus ne laisse personne indifférent. Les critiques qu’elle suscite sont à l’image de ses écrits : passionnées. Qu’ils apprécient ou non ses œuvres, les collaborateurs du Mercure de France s’expriment tous sur le mode hyperbolique. Quant à ceux qui goûtent sa production, ils ont en commun d’être des littérateurs qui se sont distingués, en leur temps, par l’audace de leurs écrits. Le poète Pierre Quillard s’illustra dans l’esthétique symboliste et Rachilde se distingua par ses romans scandaleux ; l’originalité de leur démarche littéraire explique certainement qu’ils aient été à même de saisir celle de Lucie Delarue-Mardrus. Il est un autre point sur lequel toutes ces personnes s’accordent : l’amour de cette femme de lettres pour sa terre natale. Même Rachilde ne manquera pas d’y faire allusion lorsqu’elle achèvera de rendre compte de L’Ex-voto (1922) : « Nous ne savons pas encore de quelle manière un bateau, toutes voiles dehors, pénètre dans un verre qu’on ne brise pas. Est-ce parce que l’auteur est normand qu’il ne veut pas nous l’expliquer ? »[23]. Il est un dernier aspect évoqué par les critiques sur lequel je voudrais conclure : les erreurs de syntaxe qui furent immanquablement soulignées de manière plus ou moins élégante ; Rachilde mettra cela sur le compte de la très grande productivité de Lucie Delarue-Mardrus, elle la présente, en effet, comme une « machine à pensées ingénieuses, une perpétuelle turbine où roulent pêle-mêle […] le besoin d’aligner proprement ses chapitres, l’envie de se surpasser et aussi, de temps en temps, d’inévitables explosions de syntaxe »[24]. Notre femme de lettres dût certainement en commettre, comme Rachilde d’ailleurs (Pierre Quillard ne se priva pas de le souligner dans l’étude qu’il lui consacra en 1923)… ou Anna de Noailles, selon Paul Léautaud. Il semble cependant que ce soit le trait commun à toute femme qui se mêle, à cette époque, d’écrire. « Préciosité de langue, renversement systématique des images, et introduction du mot vulgaire dans une rare élégance de phrase »[25] pour reprendre les mots de Georges Le Cardonnel et Charles Vellat dans leur Littérature contemporaine. Il convient donc de relativiser pareil argument pour ne retenir que Lucie Delarue-Mardrus marqua véritablement son temps en bouleversant, voire heurtant, les idées que la critique avait de la littérature.

 

Bibliographie critique

 

Pierre Quillard, Ferveur in Mercure de France, IX-1902, pp. 737-738.

 Figure de Proue in Mercure de France du 16-II-1908, pp. 679-680.

 

Henriette Charasson, Un Cancre in Mercure de France, 1-VIII-1914, pp. 558-559.

 

Rachilde, Marie fille-mère, in Mercure de France du I-I-1909, pp. 109-110.

Le Roman de six petites filles in Mercure de France, juillet 1909, p. 311.

 L’Acharnée in Mercure de France, 1-III-1910, pp. 126-127.

La Monnaie de singe in Mercure de France, 16-III-1912, p. 366.

Deux amants in Mercure de France, 16-IV-1918, p. 688.

Toutoune et son amour, L’Ame aux trois visages in Mercure de France, 15-I-1920, p. 471.

            L’Apparition in Mercure de France, 15-IV-1921, p. 466

            L’Ex-voto in Mercure de France, 15-V-1922, p. 186.

            Le Pain blanc in Mercure de France, 15-XI-1923, p. 176 



[1]              Lucie Delarue-Mardrus, « Visions » in Mercure de France du XI-1901, pp. 389-392.

[2]              Remy de Gourmont, Le Livre des masques, Mercure de France, Paris, 1896, p. 73.

[3]              Pierre Quillard, « Ferveur » in Mercure de France du IX-1902, p. 738.

[4]              Ibid., p. 738.

[5]              Ibid., p. 737.

[6]              Pierre Quillard, « Figure de Proue » in Mercure de France du 16-II-1908, p. 679.

[7]              Ibid., p. 680.

[8]              Ibid., p. 680.

[9]              Paul Léautaud, Journal Littéraire, T.1, pp. 704-705.

[10]             Ad. Van Bever & Paul Léautaud, Poètes d’Aujourd’hui. Morceaux choisis, p. 88.

[11]             Ibid., p. 88.

[12]             Ibid., p. 88.

[13]             Paul Léautaud, Le Journal Littéraire, T.1 le 3 novembre 1909, p. 757.

[14]             Claude Dauphiné, Rachilde, Mercure de France, 1991, p. 87

[15]             Rachilde, Marie fille-mère, in « Les Romans », Mercure de France du I-I-1909, p. 109. C’est Rachilde qui souligne.

[16]             Ibid., p. 110.

[17]             Rachilde, Le Roman de six petites filles in « Les Romans », Mercure de France, juillet 1909, p. 311.

[18]             Ibid., p. 311.

[19]             Rachilde, L’Acharnée in « Les Romans », Mercure de France, 1-III-1910, p. 127.

[20]             Rachilde, Toutoune et son amour et L’Ame aux trois visages in « Les Romans », Mercure de France, 15-I-1920, p. 471.

[21]             Henriette Charasson, Le Cancre in « Les Romans », Mercure de France, 1-VIII-1914, p. 558.

[22]             Ibid., p. 559.

[23]             Rachilde, L’Ex-voto in « Les Romans », Mercure de France du 15-V-1922, p. 186.

[24]             Rachilde, La Monnaie de singe in « Les Romans », Mercure de France du 16-III-1912, p. 366.

[25]             Georges Le Cardonnel et Charles Vellat, La Littérature contemporaine, Mercure de France, 1905, p. 119 ;